Le détachement ressemble au lâcher prise.
Mais ce dernier n’en est qu’une infime étape.
Le détachement demande à être profondément concerné par ce qui est, tout en lâchant le désir de transformer, influencer ou agir sur ce qui nous est présenté.
C’est une forme de respect, un respect profond et éclairé de ce que l’on peut voir, entendre ou traverser. Un respect intelligent, qui nous permet de comprendre ce qui est éclairé. Une révérence qui permet d’intégrer plutôt que de subir ou de s’opposer.
Le détachement est ainsi nourrit par l’accueil lié à la paix et la lumière liée à la sagesse.
Le détachement permet d’intégrer. De se relier véritablement à ce qui est – à l’essence véhiculée par ce qui est. Il est le pont qui permet de se relier à la compréhension véritable de ce qui nous est présenté.
Il n’est pas l’ignorance de ce qui nous est proposé de vivre ou de réaliser. Bien au contraire, le détachement est pleinement éveillé, relié profondément à la substance de ce qui est. A la substance subtile de tout ce qui est – à sa réalité ultime. Il permet de lire la compréhension, le pourquoi de ce qui se fait là.
Le détachement permet ainsi à la clarté d’atteindre le fait.
Il est le pont qui se bâtit depuis la sagesse et la paix vers ce qui nous est proposé de réaliser, de comprendre, d’intégrer.
Il permet de voir clairement ce qui est en vérité et non sous les filtres de ce que l’on aimerait qui soit.
Le détachement est le lien qui nous unit à la clarté.
- Transmis par Johanna Boudinet
